Cette thèse fait le bilan des différents traitements permettant l'induction et la synchronisation de l'oestrus. Sont présentés à la fois les traitements actuellement utilisés couramment, mais aussi non disponibles en France, ou encore ceux uniquement testés au cours d'expériences. Ces traitements sont indispensables pour la gestion de la reproduction chez la jument car le cycle sexuel naturel est inadapté aux contraintes extérieures qui lui sont imposées. L'oestrus peut être induit en bloquant la maturation folliculaire avec de la progestérone ou l'altrenogest, un de ses analogues de synthèse; en interrompant la phase lutéale avec des prostaglandines ; en raccourcissant l'anoestrus saisonnier avec des traitements lumineux, des traitements à la GnRH, son analogue de synthèse la desloréline, ou des progestagènes pendant la phase de transition ; en reportant l'oestrus avec des antagonistes de la GnRH (cetrorelix et antarelix), en induisant enfin des ovulations pendant l'anoestrus saisonnier avec des extraits hypophysaires. Une fois que les chaleurs sont induites, l'induction de l'ovulation à une date relativement précise peut être obtenue grâce à l'hCG, mais l'immunisation des juments contre celle-ci a orienté les recherches vers la LH équine, la GnRH et ses analogues de synthèse (buséréline, leuprolide et desloréline). Des protocoles ont été mis en place afin d'obtenir une synchronisation à la fois de l'oestrus et de l'ovulation. On peut aussi synchroniser l'oestrus grâce à une double séquence de prostaglandines, le reporter jusqu'à l'arrêt d'un traitement aux progestagènes, ou utiliser une association de progestagènes et de prostaglandines.

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