La maladie de Parkinson est une des affections neurodégénératives les plus communes. Il s'agit d'un trouble progressif et chronique qui touche les capacités motrices et cognitives. Elle résulte de l'interaction entre une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux. Afin de mieux comprendre l’influence génétique dans la maladie de Parkinson, le groupe de neuropathologie de l’hôpital Charing Cross à l'Imperial College (Londres) essaie de déterminer le profil d’expression génétique des cellules atteintes au moyen de microarrays (ou puces ADN) sur cerveaux humains d’individus parkinsoniens. Dans un deuxième temps, il est nécessaire de localiser l’expression cellulaire des gènes identifiés par microarrays par hybridation in situ. L’objet de ce travail est la mise au point de cette méthode afin qu’elle soit disponible pour valider et utiliser les résultats de microarrays après leur analyse. La mise au point est réalisée sur cerveaux de rats avec les sondes oligonucléotides GFAP et béta-actine marquées à la digoxigénine. La première partie de ce travail expose les connaissances actuelles sur la maladie de Parkinson ainsi que le travail de recherche du groupe. La deuxième partie relate la mise au point de la méthode d’hybridation in situ. Devant l’impossibilité d’obtenir des résultats positifs avec cette méthode, ce travail expose les perspectives à envisager pour obtenir une méthode d’hybridation in situ performante ainsi que les méthodes alternatives pour valider les résultats des microarrays.

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