Des bovins reçoivent une administration pour-on de cyperméthrine. Suite au traitement, l'évolution des concentrations fécale et urinaire de cette molécule est mesurée par une méthode hautement sensible et spécifique associant la chromatographie en phase gazeuse à la spectrométrie de masse. Alors qu'aucun résidu de l'antiparasitaire n'est détecté dans l'urine, l'élimination fécale de la cyperméthrine se révèle précoce, intense et durable. Les conséquences de cette élimination sur les coléoptères coprophages sont ensuite discutées. Enfin, il est démontré que la résorption de la cyperméthrine se déroule majoritairement par voie transcutanée.