L'ingestion d'un anesthésique distribué dans un appât constitue une méthode de capture intéressante chez les oiseaux. Après avoir fait le point sur les molécules déjà testées, l'auteur présente une étude portant sur l'utilisation de la kétamine. Chez le goéland argenté (larus argentarus), cette méthode est efficace à des doses de 200 et 250 mg/kg de kétamine dans un morceau de gésier. La vie de l'animal ne semble pas mise en jeu malgré une légère diminution de la fréquence respiratoire. En revanche, chez le corbeau freux (corvus frugilegus), les doses testées de 50, 100 et 150 mg/kg n'ont pas permis de capturer les oiseaux. Aucune conclusion ne peut donc être tirée chez cette espèce, quant à l'utilisation de la kétamine per os. Toutefois, cette méthode doit être réservée à des cas particuliers et ne peut être utilisée à grande échelle, car les conséquences sur les espèces non cibles sont inconnues.

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