Lors de son cycle reproducteur, le manchot empereur subit des températures comprises entre 0 et -50°C, avec des vents souvent supérieurs à 200 Km/h. Ce travail a pour objectif d'illustrer les adaptations de cette espèce à son milieu au moyen de photos et d'enregistrements audio-visuels sur un support cédérom. Le manchot empereur maintient son homéothermie grâce à une faible surface corporelle relative et un plumage dont la structure assure plus de 85 % de l'isolation thermique. Dans les parties du corps les moins isolées thermiquement (ailerons et pattes), les systèmes vasculaires d'échangeurs à contre-courant permettent une économie d'énergie par réduction des déperditions thermiques. L'augmentation des phases de sommeil lent et la faible activité du manchot empereur sont également des moyens de diminuer sa dépense énergétique. Ces adaptations anatomophysiologiques sont complétées par un comportement thermorégulateur social des couveurs qui transportent leur neuf sur leurs pattes. Le regroupement des oiseaux en formations serrées leur permet de maintenir un métabolisme moyen inférieur de 25 % à celui mesuré chez des oiseaux isolés à neutralité thermique. Seul oiseau de mer à ne pas posséder d'emplacement de reproduction fixe, la reconnaissance individuelle entre partenaires ou entre parent et poussin est assurée par le chant. Le maintien des liens du couple est assuré par le silence préposital et la parade mutuelle. La courbette permet la synchronisation des partenaires, indispensable lors de l'échange de l'oeuf et du poussin sous ce climat.

Emprunt/Réservation

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