Chez les bovins, les manifestations cliniques de la dicrocoeliose sont souvent inapparentes. Sur animal vivant, son diagnostic est principalement basé sur la détection des neufs par examen coproscopique. Le but de cette étude était d'évaluer la prévalence de l'infestation par Dicrocoelium lanceolatum dans les élevages bovins de Haute-Saône. L'étude a été réalisée durant l'hiver 2004-2005. En utilisant la méthode de coproscopie décrite par le Docteur François Courouble, nous avons examiné les échantillons de bouses de 597 bovins, représentant 30 élevages différents. Nous avons détecté la présence d'oeufs de D. lanceolatum chez 43 bovins (soit 7,2% des animaux) issus de 15 élevages différents (soit 50% des cheptels prélevés). Le nombre moyen d'oeufs retrouvés par gramme de feces est peu élevé : 38 animaux excrètent moins de 10 neufs par gramme. Aucune corrélation significative n'a pu être mise en évidence entre l'infestation par D. lanceolatum et d'autres infestations parasitaires. Le type d'atelier (laitier ou allaitant), la race et la densité animale dans les élevages ne semblent pas intervenir. Les animaux issus de cheptels de moins de 200 000 litres de quota laitier et les animaux de plus d'un an sont plus nombreux à excréter des neufs de D. lanceolatum. Nous avons observé la plus grande proportion d'animaux excréteurs d'oeufs de D. lanceolatum dans le canton de Champlitte, sans pouvoir mettre en évidence d'association avec un type de sol particulier. Enfin, les pâtures qui ont hébergé le maximum d'animaux excréteurs d'oeufs de D. lanceolatum sont celles de faible densité animale. Cette étude a démontré que de nombreux élevages bovins de l'Est de la France sont infestés par D. lanceolatum.

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