Le vagin de la chienne occupe normalement une position intra-pelvienne et n'est donc pas visible à l'examen externe de l'animal. Lors de prolapsus vaginal, il s'extériorise et apparaît entre les lèvres vulvaires. Cette situation pathologique fait suite, soit à un relâchement des moyens de fixité du vagin, soit à un oedème et une hyperplasie d'origine endocrinienne. Ce dernier cas, également appelé ptôse ou hyperplasie vaginale, est le plus fréquent chez la chienne. Cette affection touche principalement des jeunes chiennes de race pure, donc de forte valeur reproductrice, dont elle diminue la fertilité. La classification établie par Schutte permet de grader la gravité d'un prolapsus et de décider du traitement à mettre en place. Cependant, le taux de récidive étant élevé (supérieur à 66%), le traitement de choix reste l'ovariohystérectomie qui permet de guérir définitivement la chienne. Une origine héréditaire étant fortement suspectée, il est conseillé de retirer de la reproduction les femelles atteintes, voire de sélectionner des animaux indemnes de cette affection lors de la création de nouvelles lignées, en particulier dans les races prédisposées.
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