L'évaluation d'un patient atteint de dysfonctionnement cérébral comprend la mise en évidence d'une origine neurologique, la détermination de la localisation et de l'extension de la lésion, la suggestion de l'étiologie et l'estimation du pronostic. Le recueil des données épidémiologiques (espèce, race, âge et sexe) et de l'anamnèse (évolution et mode d'apparition de la maladie), suivi d'un examen à distance et clinique strict, est essentiel pour établir un diagnostic. Les signes le plus fréquemment rencontrés lors d'encéphalopathie comprennent des modifications de comportement (marche sans but, pousser au mur...), une conscience altérée (dépression, stupeur, coma), des crises convulsives (partielles ou généralisées), des troubles locomoteurs (parésie, ataxie ou déficits proprioceptifs) principalement, mais également des déficits auditifs ou visuels, une anosmie, de la douleur, des tremblements ou de la faiblesse. Selon la localisation de la lésion cérébrale (tronc cérébral, diencéphale, système vestibulaire, cervelet ou cortex cérébral), les signes cliniques et réponses aux tests d'exploration s'avèrent très variés et parfois même pathognomoniques du site de la lésion.