Après un rappel des notions d’anatomie, de physiologie et l’énoncé des définitions qu’il est indispensable de connaître pour aborder l’étude de la pathologie rétinienne, les affections suivantes sont présentées dans les différentes espèces de mammifères domestiques (carnivores, équidés, ruminants et porcins) : dysplasie de la rétine (étiologie, pathogénie, symptômes et conduite à tenir sont décrits) ; dégénérescences des couches externes de la rétine d’origine héréditaire (l’étiologie et la pathogénie sont d’abord envisagées, les résultats fournis par l’examen clinique [symptômes fonctionnels, symptômes ophtalmoscopiques] et la conduite à tenir sont ensuite largement développés) ; rétinopathies acquises-choriorétinites (le développement et l’évolution des lésions sont comparables dans une même espèce, quelle qu’en soit l’étiologie ; les causes sont présentées ensuite en montrant les particularités en fonction des espèces : infectieuses et parasitaires, traumatiques, immuno-induites, hypertensives, tumorales ; la conduite à tenir est envisagée de façon synthétique) ; rétinopathies acquises-rétinopathies toxiques (elles sont iatrogènes ou accidentelles) ; rétinopathies acquises-rétinopathies nutritionnelles et métaboliques (les carences en vitamine E chez le chien, en taurine chez le chat, en vitamine A chez les bovins sont successivement envisagées) ; rétinopathies en relation avec d’autres affections oculaires ; syndrome de la rétine silencieuse chez le chien.