Dans une première partie bibliographique, l'auteur présente une synthèse des connaissances actuelles sur les communications interventriculaires(CIV) chez les carnivores domestiques. Puis, ces données sont confrontées aux résultats d'une étude rétrospective de 35 cas de CIV diagnostiquées chez le chat et le chien à l'Unité de Cardiologie d'Alfort(UCA)entre1992 et 2006. La CIV représente 3,9% (19/488) des cardiopathies congénitales diagnostiquées à PUCA. Elle est ainsi la septième cardiopathie congénitale la plus fréquente. Aucune prédisposition d'espèce ni de sexe n'est établie. La race canine Fox Terrier est prédisposée à la CIV d'après notre étude (odds ratio = 23,4 par comparaison avec une population de référence de 96163 chiens). Le motif de consultation le plus fréquent (19/35 soit 55 % des cas) est l'exploration d'un souffle cardiaque. Le diagnostic s'effectue en majorité chez de jeunes animaux: 57% (20/35) des animaux ont moins de 1 an au moment du diagnostic. Tous les animaux présentent un souffle cardiaque systolique, le plus souvent médiothoracique (11/26, soit 42% des cas), ou basal (9/26 soit 3 5% des cas), et audible à droite (24/26 soit 92% des cas) et à gauche (10/26 soit 38%). La CIV est une affection bien supportée, puisque 92% (23/25) des animaux appartiennent à la classe I de la classification NYHA. La CIV se situe dans tous les cas au niveau du septum membraneux, et est le plus souvent de petite taille (moyenne = 4,7 mm). Dans 3/4 des cas, la CIV est associée à une autre cardiopathie. Les signes indirects échocardiographiques consistent principalement en une dilatation atriale gauche ;près d'un tiers des cas présentent une dilatation modérée de l'atrium gauche.
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