En 1985, l'ombrine subtropicale (Sciaenops ocellatus) est introduite en Martinique, pour donner suite à l'aquaculture marine du bar. Il a été découvert que les géniteurs de la station IFREMER du Robert présentaient des anticorps spécifiques d'un betanodavirus responsable de l'encéphalite virale, maladie en pleine expansion dans le milieu aquacole marin mondial. Une démarche de biosécurité a donc été initiée afin de sélectionner des reproducteurs séronégatifs et de produire des larves indemnes de nodavirus. Ce concept basé sur un suivi sérologique des poissons par ELISA Ac a permis de diminuer la séroprévalence du cheptel. Une étude sérologique complémentaire a révélé une faible contamination par le nodavirus des alevins indemnes placés cages d'élevage chez différents producteurs.