Depuis qu'il a pris place auprès de l'homme, il y a quelques 5000 ans, l'image du chat a changé.Tantôt han tantôt adulé, il était avant tout le prédateur, protecteur des récoltes et éléments de lutte contre les épidémies. Mais deux siècles, le chat est entré dans les foyers. II s'est installé auprès de la cheminée et dans le coeur de ses maîtres. Tout au long de cette étude, j'ai cherché à cerner l'image que le propriétaire a de son chat. Mon enquête, menée en région parisienne et soutenue par une recherche bibliographique, m'a permis d'en tracer les quelques lignes principales: Contrairement aux idées reçues le chat est l'animal de toute une famille même si on l'adopte avant tout pour soi même, par choix personnel. La préférence pour un chai par rapport à un chien, est le plus souvent d'ordre pratique: en ville, il est plus simple à gérer, moins contraignant. Considéré comme un membre de la famille, on recherche en lui un compagnon. On lui offre amour et soins en échange de sa présence et de son "affection". Un chat ne s'achète pas: on le trouve, on l'adopte dans un refuge ou chez un voisin. Un chat ne se choisit pas : c'est le hasard qui crée le couple animal - maître. Bien loin de l'image d'Épinal de la petite panthère chasseuse, indépendante et libre, on a un chat tendre, proche et drôle, même s'il est parfois insuffisamment sociable. Un langage se crée entre le maître et l'animal. A partir des comportements et des attitudes du chat, de leur interprétation ou de moins du sens que leur donne le propriétaire, une véritable communication se ritualise permettant l'échange des émotions et des attentes de chacun. Par cette contribution à une meilleure compréhension des représentations des propriétaires de chat, ce travail vise à aider le comportementaliste à mieux cerner les attentes qui président et accompagnent toute adoption et leur influence sur la relation entre le maître et son chat. Il cherche aussi à l'aider à corriger certaines idées que le maître se fait de son chat, des implications pratiques de ces idées et donc des perturbations qui en résultent pour l'animal. Ce mémoire n'est que le début d'une réflexion sur le chat, pendant indispensable de celle qui est faite depuis longtemps sur la relation entre l'homme et le chien.