Le Paramphistome vit au stade adulte dans les pré-estomacs des ruminants. Son cycle biologique est tout à fait comparable à celui de la Grande Douve. En extension chez les bovins en France, la Paramphistomose toucherait également les troupeaux caprins au pâturage. Leur infestation est généralement révélée lors d’un dépistage coproscopique car les manifestations cliniques sont rares. Les répercussions économiques seraient, elles, non négligeables. C’est dans ce contexte que nous nous sommes proposés de définir un protocole thérapeutique efficace chez la chèvre, avant d’en vérifier l’impact sur la production laitière. L’oxyclozanide dont l’efficacité a été prouvée chez les bovins, s’est aussi montré efficace chez les caprins mais à une dose bien supérieure : 22,5 mg/kg sans stop-dose. En revanche aucun impact n’a pu être mesuré sur la production laitière. Mais le faible niveau d’infestation et la probable émergence de résistance dans l’élevage testé peuvent remettre en cause ce résultat.