Le maintien du pH plasmatique est une condition essentielle à la vie ce qui justifie l’intervention de nombreux mécanismes pour assurer sa stabilité. Plusieurs modèles tentent de décrire et ou d’expliquer ces infimes variations. Le plus simple de ces modèles s’appuie sur l’équation d’Henderson-Hasselbach mais il ne permet d’expliquer tous les cas de figure et plus particulièrement les situations pathologiques. Le modèle le plus complet suit la théorie des ions forts. Il prend en compte l’influence électrique des principaux ions sur les équilibres qui définissent le pH plasmatique. Cette théorie considère notamment l’influence des apports en minéraux dans l’alimentation sur le pH plasmatique. Dans un tout autre ordre d’idées, les essais d’amélioration des rations distribuées aux poulets de chairs et aux vaches laitières ont incité les chercheurs à étudier isolément les apports en minéraux. Ces travaux ont successivement corrélé le BACA au gain moyen quotidien, à l’efficacité alimentaire, pour s’intéresser ensuite à l’influence de ce paramètre de la ration sur l’hygiène des individus et sur leur état générale de santé. Ainsi il a été montré que l’incidence des fièvres de lait pouvait être réduit avec une ration dite anionique distribuée aux vaches pendant le tarissement. Le BACA de telles rations doit être inférieur à -50 meq/kg de matière sèche. De la même manière, l’incidence de la dyschondroplasie tibiale du poulet peut est réduite lorsque le BACA de la ration distribuée est largement positif, c'est-à-dire proche de +250 meq/kg. Les études les plus récentes tentent d’expliquer les mécanismes qui lient ces deux maladies et le BACA. Seuls des bribes d’hypothèses sont aujourd’hui proposées.

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