La brucellose, zoonose déclarée majeure par l'Office International des Epizooties, peut entraîner de graves conséquences sur la santé humaine et l'économie d'un pays. Apparue en Mongolie dans les années 1940, cette maladie est encore loin d'y être contrôlée et son importance semble largement sous estimée. L'auteur s'attache ici à déterminer sa prévalence dans trois départements de la province de l'Arkhangaï, et à valider les techniques de diagnostic qui y sont utilisées. Pour cela, tous les mâles reproducteurs des espèces bovine, ovine et caprine de cette zone sont soumis à un test de dépistage par épreuve à l'antigène tamponné. Il apparaît alors que le taux de prévalence chez les bovins est proche de 15%, tandis qu'il est quasiment nulle chez les petits ruminants. Ces résultats sont par la suite comparés avec ceux obtenus par des vétérinaires de terrain nouvellement formés aux techniques de diagnostic. Le test Rose Bengale pratiqué par les vétérinaires mongols se révèle moins sensible que le test standard, et plusieurs hypothèses sont émises pour expliquer cet écart. Une analyse critique de l'ensemble du système d'épidémiosurveillance de la brucellose met finalement en avant les insuffisances existant aux différents niveaux, et propose des solutions adaptées au contexte.

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