Le paludisme est causé par le parasite hématozoaire Plasmodium. Sérieux problème de santé publique, il provoque de nombreux décès, surtout chez les enfants de moins de cinq ans des zones tropicales. Les traitements classiques deviennent inefficaces à cause des résistances du parasite. L'urgence est la découverte de nouvelles molécules. Les ressources naturelles (dont proviennent quinine et artémisinine, antipaludiques majeurs), et parmi elles les organismes marins, sont une source potentielle de molécules. La girolline, connue pour ses propriétés antitumorales, est extraite de l'éponge Cymbastela cantharella. Nous avons étudié sa capacité à inhiber la croissance du Plasmodium in vitro et in vivo, son mode d'action et sa potentialisation avec la chloroquine (antipaludique de référence). Nous avons aussi évalué sa toxicité cellulaire et murine (aiguë) et l'activité de quelques dérivés. Excellent antipaludique, la girolline peut devenir le chef de file d'une nouvelle classe de molécules.

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