Les uréaplasmes sont les plus petits mycoplasmes connus, capables de produire une uréase et d'utiliser l'urée comme facteur de croissance. Une espèce pathogène a été isolée chez les bovins : Ureaplasma diversum, responsable de lésions de vulvite granuleuse et de troubles de la reproduction chez la femelle. La mise en culture et l'identification des uréaplasmes est difficile, ce qui constitue un frein au diagnostic de la pathologie. Néanmoins, les uréaplasmes semblent être présents partout dans le monde et occasionner de nombreuses pertes économiques, en particulier au Canada. Les uréaplasmes ont également été mis en évidence en France mais les souches identifiées dans notre pays semblent être moins virulentes. Face à des lésions de vulvite granuleuse ou des troubles de la reproduction dus aux uréaplasmes, plusieurs traitement peuvent être mis en place. Cependant, avant d'établir un traitement, il est nécessaire de tester à quels antibiotiques est sensible la souche isolée pour éviter les échecs thérapeutiques. Généralement, la lutte contre les uréaplasmes passe surtout par la prophylaxie sanitaire.