Les mycoplasmes, procaryotes dépourvus de paroi, sont caractérisés par des conditions de culture difficiles in vitro. C'est pourquoi la description des différentes espèces est aujourd'hui actualisée grâce aux méthodes d'identification génétique. Leur influence en reproduction canine est encore peu documentée et Mycoplasma canis est la principale espèce est soupçonnée de provoquer de l'infertilité. La démonstration de la pathogénicité de nombreuses espèces appartenant aux genres Mycoplasma et Ureaplasma en reproduction bovine et humaine doit encourager de plus amples investigations chez l'espèce canine. En routine, le diagnostic d'une mycoplasmose canine est toujours freiné par la difficulté de dénombrer ces bactéries, surtout si la localisation de l'infection supposée est réputée pour héberger des mycoplasmes commensaux. L'émergence d'antibiorésistance envers chaque famille d'antibiotiques réputée active contre les Mollicutes montre la nécessité de standardiser l'obtention d'antibiogrammes.