La leptine, une hormone adipocytaire, possède des récepteurs centraux (hypothalamus, hypophyse) et de multiples récepteurs périphériques, notemment sur les gonades. Elle permet essentiellement de comprendre les intéractions entre prise alimentaire, état corporel et reproduction (puberté, fécondité, gestation, lactation).
Une valeur-seuil est nécessaire pour débuter la puberté. Puis la leptinémie varie en parallèle de la progestéronémie et permet de suivre les cycles sexuels. La leptinémie semble participer au maintien de la gestation (forte augmentation surtout en fin de gestation) puis la leptine est retrouvée en forte proportion dans le colostrum. Cependant, une forte leptinémie corrélée à une perte importante de masse graisseuse de la mère peut induire un retour à la cyclicité tardif, une faible fécondité et une progéniture relativement maigre (perpétuation potentielle du rôle de la leptine sur la descendance).
Cependant, les études visant à déterminer son influence dans les affections courantes de la reproduction ne permettent pas d'envisager à l'heure actuelle une quelconque utilisation de l'hormone en thérapeutique.