L'ostéoporose postménopausique représente un problème de santé publique majeur à l'heure du vieillissement de la population mondiale. Caractérisée par une évolution lente et progressive, elle est responsable à terme de complications fracturaires à l'origine d'une détérioration notable de la qualité de vie des patients atteints. L'utilisation d'un modèle " gros animal " est nécessaire pour reproduire au mieux et étudier les processus physiopathologiques rencontrés chez l'Homme. La brebis s'est avérée être un bon modèle d'ostéoporose de par l'existence de grandes similarités temporelles et quantitatives entre ses profils hormonaux et ceux de la femme. Les substituts osseux de comblement connaissent actuellement un développement considérable et constitueraient une alternative précieuse pour le renforcement des sites ostéoporotiques. Cette étude a permis de valider la faisabilité d'approches thérapeutiques chirurgicales peu invasives du col fémoral et des vertèbres lombaires, respectivement par fémoroplastie et vertébroplastie, et la dans le cadre de la prévention des fractures pathologiques liées à l'ostéoporose. La technique d'injection d'un substitut osseux phosphocalcique délivrant localement un bisphosphonate, famille de molécules largement employées dans le traitement systémique classique de la maladie, a en effet montré un réel intérêt.