La vache est une espèce mono-ovulante. Toutefois au cours des dernières décennies, la fréquence des doubles ovulations (DO) a augmenté, notamment chez les vaches laitières hautes productrices (VLHP). La recrudescence de DO se manifeste en particulier par une augmentation du taux de gémellité (TG). Une production laitière élevée, la parité, les kystes ovariens, les traitements de synchronisation de l’oestrus, la saison et la conduite du tarissement ont été identifiés comme des facteurs de risque de DO. L’identification de QTL associés au taux d’ovulation et de gémellité indique aussi une transmission génétique. L’émergence de la vague ovulatoire dans un contexte lutéolytique, ou des variations de concentrations en IGF conduiraient à l’apparition de follicules codominants. En présence d’un corps jaune supplémentaire, les chances de maintien de la gestation, sont multipliées par 8 mais si suite à la DO la vache met bas des jumeaux, le risque de dystocie, de rétention placentaire est augmenté. Les performances laitières et reproductives sont diminuées par la suite avec par exemple un risque de mortalité embryonnaire précoce multiplié par 3,1. En ce qui concerne les veaux issus de gestations gémellaires, le taux de survie et de production (lait ou viande) est diminué. Les femelles issues de gestations mixtes sont, dans 92 % des cas infertiles (free-martins). Les DO ne sont donc pas rentables dans les exploitations laitières contrairement aux élevages allaitants. Pour toutes ces raisons, il est donc nécessaire d’acquérir une connaissance plus aboutie des mécanismes conduisant aux DO afin de pouvoir influer sur leur survenue.
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