La contamination des porcelets, dont chacune des mères était excrétrice, est apparue précoce, plus de 90% d'entre eux (n=30) étaient excréteurs dès la deuxième semaine de vie,
100% au bout de 5 semaines. Par la suite tous les animaux, truies et porcelets, se sont montrés porteurs jusqu'à la fin de l'étude, à une exception. L'excrétion fécale de Campylobacter s'est révélée importante et irrégulière quantitativement, des variations individuelles amples et ponctuelles ont été observées tout au long de l'étude sans que des facteurs explicatifs ne soient identifiés. Collectivement les porcelets ont montré une baisse progressive du niveau d'excrétion après l'entrée en post sevrage. L'environnement immédiat des porcs, retrouvé systématiquement négatif en Campylobacter à chaque vide sanitaire précédant l'entrée de ceux-ci, est apparu ensuite très souvent contaminé, sans qu'une relation avec le niveau d'excrétion des porcs ne puisse être établie. Les aliments n'étaient pas primitivement contaminés mais certains le sont devenus dans l'auge. Notre étude souligne le rôle important de la truie comme source de contamination pour ses porcelets en maternité.