Le syndrome de rémanence ovarienne chez la chienne se définit principalement par la présence de tissu ovarien fonctionnel après la castration. Toutefois, d'autres causes peuvent être à l'origine de signes de pseudochaleurs, de lactation ou de diverses manifestations d'activité sexuelle. La thèse s'appuie dans une première partie sur une analyse bibliographique avec des rappels anatomo-physiologiques, une description des différentes techniques chirurgicales de castration, une étude symptomatique, étio-pathogénique, diagnostique et thérapeutique du syndrome de rémanence ovarienne, puis dans une deuxième partie, sur une étude statistique à partir de 275 chiennes castrées figurants dans le fichier du laboratoire des dosages hormonaux de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes de 2003 à 2005.