Il est possible d'observer chez des chattes castrées, la réapparition de chaleurs que l'on regroupe sous le terme de syndrome de rémanence ovarienne. Quelques rappels bibliographiques sur la physiologie sexuelle de la chatte et sur le syndrome de rémanence ovarienne dans l'espèce féline sont exposés dans une première partie. Nous avons ensuite menée une étude rétrospective sur ce syndrome à partir de 131 cas cliniques référés au Laboratoire des Dosages Hormonaux de 2000 à 2005. A partir de cette étude, nous avons pu mettre en évidence grâce aux dosages des hormones gonadiques et au test de stimulation à l'hCG que la persistance d'un résidu ovarien est la principale cause de ce syndrome mais également que dans près d'un tiers des cas les femelles sont correctement castrées. Concernant ces femelles, nous ne pouvons émettre que des hypothèses étiologiques : production d'hormones corticosurrénaliennes, hyperprolactinémie, effet iatrogène.

Emprunt/Réservation

Y Réserver