En l'absence de vaccin, les molécules antipaludiques sont la base de la lutte contre le paludisme. Or toutes les familles de molécules antipaludiques sont confrontées à l'apparition de résistance des parasites. Il est donc important de développer de nouvelles familles de médicaments. Après une introduction aux bases biologiques, cliniques et épidémiologiques du paludisme, ainsi qu'au mode de développement contemporain des nouveaux médicaments, cette thèse présente les différents modèles animaux permettant d'évaluer l'efficacité des molécules antipaludiques. La seconde partie de cette thèse expose le développement d'un test d'efficacité chez le singe écureuil (Saimiri sciureus) infecté par Plasmodium falciparum. Ce primate d'Amérique du Sud est l'une des seules espèces sensibles au parasite humain. L'infection des animaux a été reproduite de manière standardisée. Un traitement de référence (le B-artééther) a été évalué et validé en tant que contrôle positif. Une méthode d'évaluation de la parasitémie des animaux par cytométrie de flux, utilisant le marqueur YOYO-1, a été adaptée de la souris au singe écureuil. Elle permet une estimation fiable, précise et rapide de la parasitémie. Enfin, une étude préliminaire a été menée sur une molécule en cours de développement à l'Unité d'Immunologie Moléculaire des Parasites de l'Institut Pasteur. Le modèle de singe écureuil infecté par P. falciparum apparaît fiable et opérationnel pour l'évaluation de l'effet antipaludique de candidats médicaments.
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