Les principales pathologies ovariennes chez la vache sont les kystes ovariens, les corps jaunes persistants, l'anoestrus post-partum et le suboestrus. D'autres pathologies plus rares sont également présentées telles que l'hypoplasie ovarienne, les adhérences burso-ovariques et du rete ovarii, les kystes para-ovariens, les tumeurs ovariennes et la sclérose ovarienne. La plupart de ces pathologies se déclarent pendant la période post-partum et sont la conséquence de déséquilibres endocriniens. Des facteurs individuels, nutritionnels et environnementaux favorisent leur survenue. Ces pathologies aboutissent à un retard ou une absence d'ovulation et de fécondation engendrant des pertes économiques notables pour l'éleveur. Elles doivent donc être détectées et traitées le plus précocement possible. Les outils diagnostiques et thérapeutiques évoluent peu depuis plusieurs années. Cette stagnation s'explique par une facilité et une efficacité satisfaisantes de ces méthodes sur le terrain.