En médecine humaine, les souffles anorganiques sont très fréquents chez l'enfant. Dans l'espèce féline, on considère que la prévalence des souffles cardiaques anorganiques est d'un chat sur 6. Sur les 39 chiens inclus dans notre étude, 18 (46%) présentaient (au moins) un souffle à l'auscultation ; sur ces 18 cas, tous présentaient (au moins) un souffle anorganique. Ceci nous a donc permis d'estimer à 46% la prévalence des souffles anorganiques chez le chien. De plus, tous ces souffles anorganiques étaient systoliques, localisés en aire manubriale ou basale gauche, et gradés de I à III/VI. Plus précisément, si l'on distingue les souffles « cardiaques » des souffles « vasculaires », la prévalence des souffles cardiaques serait alors de 21% (au lieu de 46%), celle des souffles cardiaques anorganiques de 21% également (au lieu de 46%), et celle des souffles vasculaires de 28%. Pour finir, nous avons constaté que ces souffles vasculaires se retrouvaient davantage chez les chiens de grand gabarit que chez les petits chiens.