Les fondements biochimiques du stress oxydant reposent sur la production excessive d’espèces réactives de l’oxygène et de leur réactivité pour de nombreux composants cellulaires. Plusieurs mécanismes d’apparition ont été identifiés chez les mammifères. Certains d’entre eux sont notamment susceptibles d’intéresser le cheval athlète. Comme chez d’autres espèces, des études ont montré qu’un stress oxydant peut être induit par l’effort physique chez le cheval et pourrait entrer dans la physiopathologie de plusieurs affections limitant ses performances sportives. Ces dernières concernent essentiellement les muscles, les appareils cardiovasculaire et respiratoire, mais aussi les articulations, les os, les tendons et les ligaments. Par ailleurs, les limites et la difficulté de l’exploration expérimentale du stress oxydant doit également être pris en compte afin de faire le point sur son lien éventuel avec la physiopathologie de l’athlète équin.