La génétique canine est en plein essor depuis quelques années et le nombre de génodermatoses, c'est-à-dire de dermatoses héréditaires monogéniques, ne cesse d'augmenter en médecine vétérinaire. Depuis 2010, 11 nouvelles génodermatoses viennent compléter les cinq déjà identifiées chez le chien. À ce jour, aucune génodermatose n'a été identifiée chez le chat. Cet article a pour but de faire le point sur les 11 génodermatoses pour lesquelles l'anomalie génétique a récemment été caractérisée : épidermolyse bulleuse simplex du Chesapeake Bay retriever, ichthyoses du golden retriever, du bulldog américain, du Jack Russel terrier ou encore du Cavalier King Charles spaniel, hyperkératose des coussinets du dogue de Bordeaux, de l'irish setter et du kromfohrlander, parakératose nasale héréditaire du Labrador retriever, syndrome d'automutilation des pattes décrit chez le braque allemand à poil court, le pointer anglais, le springer spaniel anglais et l'épagneul français, mucinose du shar-peï et, enfin, nanisme hypophysaire du berger allemand.