Chez le chat, les greffons de peau totale sont réputés pour leur qualité cosmétique et leur résistance mécanique. Les greffons de peau partielle sont très peu utilisés dans cette espèce du fait de leur plus grande fragilité alors qu'ils présentent l'avantage d'une meilleure prise de par leur épaisseur moindre. L'étude morphologique montre que des prélèvements de peau partielle de 0,6 mm d'épaisseur permettent l'exportation d'une partie des bulbes pileux. En utilisant des greffons de cette épaisseur, le chirurgien optimise alors tous les avantages théoriques, qu'ils soient cosmétiques, plastiques ou de survie des greffons. Après prélèvement, des variations d'aire sont observées au sein des greffons et des lits de plaie : une rétraction des greffons ainsi qu'une expansion du lit de plaie sont observées. L'étude morphométrique réalisée permet de quantifier ces variations en terme de pourcentage en fonction de l'épaisseur de peau prélevée (0,4 mm, 0,7 mm, 0,9 mm et peau totale). Il semble que la rétraction du greffon soit d'autant plus importante pour des faibles épaisseurs (0,4 mm) et pour des prélèvements de peau totale. Par contre, aucune différence significative de rétraction n'est mise en évidence entre les épaisseurs de 0,7 et 0,9 mm. L'expansion du lit de plaie serait quant à elle peu influencée par l'épaisseur du greffon prélevé en peau partielle, excepté pour des prélèvements très fins pour lesquelles elle est moindre.

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