Cette étude a pour objectif de mieux cerner les problèmes et les attentes des vétérinaires praticiens et notamment au sein de l'exercice rural et de l'exercice des femmes. En effet nous avons pu constater que la dépréciation de la profession vétérinaire n'est pas une conséquence de la féminisation mais deux phénomènes concomitants. Par ailleurs, les femmes apportent une écoute et une douceur qui plaisent beaucoup en activité canine mais elles sont aussi un signe d'évolution de la profession. D'autres part, nous avons vu que les hommes et les femmes dans le milieu vétérinaire ont certes des caractéristiques et mode d'exercice différents mais que l'exercice en activité rurale et en activité canine ont aussi énormément de différence. De plus l'activité rurale devient de plus en plus accessible aux femmes car les techniques s'améliorent et leur intégration auprès des éleveurs ne fait que s'améliorer. Cette étude nous a enfin permis de voir que toutes les variables utilisées dans notre questionnaire pour décrire le mode de vie et d'exercice d'un vétérinaire sont tout d'abord influencé par son sexe et son activité, puis notamment par son âge et son temps de travail. Par contre de façon étonnante moins de variables influencent significativement l'avis des vétérinaires sur la féminisation de la profession de manière discriminante. Ainsi les vétérinaires ayant un avis favorable sur la féminisation pratiquent l'activité rurale alors que l'intégration des femmes est délicate au sein de cette activité. La féminisation de la profession a été vécue comme un bouleversement et a beaucoup heurté l'image de masculinité du vétérinaire rural. Mais les mentalités ont changés et maintenant la femme dans le milieu vétérinaire est signe de modernité et d'évolution de la profession et non plus une curiosité.
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