L'objectif du travail de thèse est de comparer les données concernant la reproduction des vaches laitières au Liban et en France, notamment les structures d'élevage et les résultats de la reproduction. Cette étude a été menée chez deux catégories d'éleveurs possédant des troupeaux de différentes dimensions (« petits » élevages comportant moins de 30 vaches et « moyens » élevages comportant de 30 à 200 vaches) à des altitudes différentes. L'étude expérimentale a été conduite sur deux périodes s'étendant de mi-juin jusqu'à fin août 2011 et de mi-mai jusqu'à fin mai 2012. Cinquante-deux animaux ont été suivis, concernant la détection des chaleurs et les résultats de l'insémination artificielle. Le diagnostic de gestation a été porté en utilisant le 'non retour en chaleur' après observation et par palpation transrectale exécutée par un technicien expérimenté chez les génisses et chez les femelles adultes dans un délai de 31 à 33 jours post insémination. Les résultats ont montré que le poids moyen de l'ensemble des vaches est de 642 ± 93 kg et que les « petits » éleveurs sont proches des données françaises alors que les moyens en sont plus éloignés. L'alimentation, qui joue un rôle primordial dans la réussite de l'insémination, pose problème chez les « petits » et les « moyens » éleveurs. Les données concernant l'équilibre de la ration et la transition alimentaire s'avèrent très différentes de celles observées en France. Les repères utilisés par les éleveurs pour pratiquer l'insémination ne sont pas les mêmes qu'en France. La taille du troupeau et la mauvaise détection de chaleurs constituent des facteurs limitant chez les « moyens »éleveurs. La majorité des intervalles vêlage-IA1sont comparables à ceux observés en France alors que les intervalles vêlage-AF sont différents dans les deux pays. Le taux de mammites, de boiteries et de métrites sont plus élevés au Liban qu'en France. La brucellose et l'IBR, affections qui se traduisent par un taux d'avortement élevé, sont présentes depuis plus de 12 ans au Liban. Pour conclure, la surveillance continue de l'oestrus, le respect de l'intervalle vêlage-vêlage, une alimentation équilibrée, le suivi de la santé globale du troupeau et le contrôle de la gestation chez les vaches laitières, sont des conditions nécessaires pour l'amélioration du taux de conception. Les nouvelles pratiques d'élevage, contrôle laitier et systèmes d'enregistrement des données dans les élevages (cahier sanitaire d'élevage etc.) doivent se développer au Liban si l'on veut atteindre ces objectifs.
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