Résumé : Pendant de nombreuses années, l’apparition d’espèces inhabituelles et exotiques dans les foyers fut prise par les observateurs comme une mode, un phénomène qui ne durerait pas. Il est vrai que comme certaines races de chien, les médias influencent de manière conséquente le marché de l’animal de compagnie. Force est de constater aujourd’hui que la présence de ces animaux est pérenne. Le lapin ou le perroquet ont dans certains foyers remplacé le chien. Les propriétaires leur portent autant d’affection qu’à un carnivore domestique ou même, dans certains cas, autant d’affection qu’à un enfant. L’engouement pour ces espèces se fait ressentir dans les cabinets vétérinaires. Ces animaux sont en effet de plus en plus médicalisés et leur place dans les clientèles urbaines correspond aujourd’hui à environ 15% des consultations.