Le premier objectif de notre étude rétrospective était de mettre en place et valider un protocole de mesure radiographique de la rate sur des clichés de Gris du Gabon. Nous avons donc déterminé un rapport de dimensions intégrant une dimension de la rate elle-même, et une dimension d’une autre structure anatomique. Ces mesures ont été effectuées par deux opérateurs. D’après nos résultats, H (hauteur de la rate) était la dimension de la rate et LF (longueur du fémur) la dimension de référence les plus reproductibles. Ainsi nous avons déterminé que le rapport de dimensions le plus concordant était H/LF. Par ailleurs, la littérature associe la présence d’une chlamydophilose à celle d’une splénomégalie. Nous avons regardé s’il existait dans notre échantillon une association entre un rapport de dimensions et la présence de chlamydophilose. D’après nos résultats, nous n’avons pas observé d’association significative. D’après nos analyses, c’était H/HK (hauteur de la rate sur hauteur du bréchet) qui discriminait le mieux les oiseaux atteints de chlamydophilose des indemnes. La probabilité pour qu’il soit augmenté chez un oiseau atteint était de 83%. Le rapport de dimensions H/HK ne présentait cependant pas une bonne concordance entre les deux séries de mesures. D’autre part, nous avons formulé l’hypothèse d’une splénomégalie lorsque l’oiseau présente une leucocytose. Nos résultats n’ont pas montré d’association significative entre ces deux éléments. Enfin, la rate était visible de façon satisfaisante dans 70 à 74% des cas, contrairement à ce qu’affirme la littérature (un tiers des cas).

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