La phytothérapie est une médecine non conventionnelle qui répond à la demande d’une solution thérapeutique naturelle, efficace et avec peu d’effets secondaires. La réponse immunitaire représente le système de défense de l’organisme. Elle est impliquée dans la plupart des phénomènes pathologiques, que ce soit par excès ou par défaut. L’étude présentée s’intéresse à certaines plantes médicinales à action immunomodulatrice (Echinacea purpurea, Glycyrrhiza glabra, Arctium lappa, Plantago lanceolata, Panax ginseng, Rhodiola rosea et Viscum album) afin de déterminer quels principes actifs contenus dans ces plantes agissent sur les acteurs de l’immunité. Nous avons présenté dans un premier temps les principes de la phytothérapie, puis nous nous sommes intéressés aux actions immunodépressives et immunostimulantes de ces plantes. Les études ont mis en évidence les actions précises des différents principes actifs et nous ont permis de comprendre qu’au sein des plantes étudiées, certaines molécules, souvent contenues dans des parties différentes des plantes, ont des actions contraires. Ces actions contraires visent la restitution d’un équilibre dans le système et évitent les effets secondaires. Parallèlement, d’autres plantes ont des rôles plus spécifiques, comme anti-inflammatoire, immunostimulant ou antitumoral. Les principes actifs de ces plantes immunomodulatrices aux sites d’action connus sont des outils intéressants grâce à leurs effets multiples sur la réponse immunitaire et sur les pathologies associées et grâce à leur synergie au sein de la préparation magistrale. Il serait intéressant de développer ce sujet aux autres systèmes de l’organisme, afin de disposer d’outils thérapeutiques variés pour ne pas être confronté à certains cas cliniques réfractaires aux traitements existants.