La santé de l’appareil génital est un des facteurs limitants principaux de la fertilité et de la fécondité de la vache laitière. Un des principaux problèmes consiste à identifier les animaux présentant une inflammation génitale susceptible de diminuer leurs performances de reproduction. L’idée de cette étude était d’utiliser le compartiment vaginal, facilement accessible, pour tenter d’évaluer l’état inflammatoire de l’appareil génital. 80 vaches de race Prim’Holstein ont été prélevées dans l’intervalle 21-35 jours post-partum. L’état inflammatoire de l’utérus et du col étaient déterminés grâce à la cytologie, avec des seuils de, respectivement, 5% et 6% de neutrophiles. Le test le plus fiable (et aussi le plus spécifique) pour la détection des inflammations génitales est la mesure du taux de leucocytes du liquide de lavage vaginal avec un seuil à 3+ sur la bandelette urinaire (Se=61,3% ; Sp=84,1% ; VPP=73,1% ; VPN=75,5%). Le test le plus sensible est la mesure de la densité optique (DO) du mucus vaginal (DO >ou = 1,16*109) avec une sensibilité de 85,0%. Bien que l’utérus, le col et le vagin paraissent être trois compartiments bien distincts d’un point de vue inflammatoire, des prélèvements vaginaux ciblés permettent d’améliorer le diagnostic des inflammations génitales.

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