Des tumeurs sont régulièrement diagnostiquées chez les félins sauvages captifs français. Pourtant, à ce jour, seule une étude américaine portant sur 47 animaux dans le jardin zoologique de Knoxville décrit les tumeurs rencontrées dans une population de félins sauvages. Ce travail se veut une synthèse sur les données actuelles concernant les tumeurs rencontrées chez les félins sauvages. Dans une première partie, les principales tumeurs décrites dans la littérature vétérinaire sont présentées ainsi que les facteurs de risque identifiés, comme le traitement à l'acétate de mélengestrol ou les infections à papillomavirus. Dans une seconde partie, une étude rétrospective décrit 62 cas de tumeurs diagnostiquées chez des félins sauvages dans des parcs zoologiques français entre 2002 et 2013. Ces cas ont été récoltés à partir des bases de données de laboratoire d’histopathologie vétérinaire. Des informations cliniques collectées auprès des vétérinaires de parcs zoologiques complètent 25 de ces cas. Chez les félins sauvages, les fibrosarcomes, les adénocarcinomes mammaires et les tumeurs léiomyocytaires utérines (essentiellement des léiomyomes) sont fréquemment décrits. Certaines tumeurs se rencontrent plus particulièrement dans un espèce donnée, tels le carcinome transitionnel vésical du chat pêcheur (Prionailurus viverrinus), le lymphome splénique du lion (Panthera leo) ou le carcinome épidermoïde cutané associé à un papillomavirus de la panthère des neiges (Panthera uncia).

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