Les hernies discales touchent environ 2% des chiens, avec des races prédisposées telles que le teckel, les petits chiens asiatiques et plus récemment le bouledogue français. Elles constituent l'indication dominante de la neurochirurgie vétérinaire. Elles surviennent assez tôt dans la vie du chien, parfois dès la deuxième année pour les hernies aiguës, extrusives, des petites races dites chondrodystrophiques, et plus tard, entre 7 et 9 ans, chez les races plus grandes, non chondrodystrophiques, pour les hernies chroniques, de type protrusif. Leur répartition varie également selon les races, avec une moyenne de 15% pour la région cervicale, 55% pour la région thoracolombaire et 30% pour la région lombaire. L'anatomie du disque intervertébral et sa dégénérescence permettent de comprendre le mécanisme des hernies. Chaque type de hernie demande un traitement adapté selon sa nature et sa localisation le long du rachis d'une part et au sein du canal vertébral d'autre part. Ainsi, la corpectomie ventrale est la méthode la plus employée en zone cervicale, tandis que l'hémilaminectomie est la technique de choix dans la plupart des hernies thoracolombaires. Le syndrome de la queue-de-cheval et l'instabilité cervicale caudale sont exclus de cet article et sont traités par ailleurs. Le traumatisme infligé à la moelle conduit à une myélopathie compressive et vasculaire. Il est cependant très différent selon le caractère aigu ou chronique. Dans le premier cas, dès le satde 3, il s'agit d'une urgence et après une évaluation précise de la gravité tout doit être mis en oeuvre rapidement pour décomprimer la moelle le plus rapidement possible.

Emprunt/Réservation

Y Réserver