La biométrique fœtale a fait l’objet de nombreuses études chez la chienne. Ainsi des tables de prédiction de la date de la mise-bas ont pu être développées à partir de différents marqueurs tels que le diamètre de la cavité chorionique interne en début de gestation et le diamètre bipariétal en fin de gestation. Ces méthodes sont validées mais ne permettent de prédire la date de la mise-bas qu’à plus ou moins deux jours, soit quatre jours de battement qui peuvent être essentiels pour préparer au mieux la naissance d’une portée. Cette étude préliminaire, réalisée sur 35 chiennes, a mis en évidence une corrélation linéaire entre le rapport de la taille du cristallin sur la taille de l’œil et la date de gestation chez la chienne. Cette mesure reproductible et abordable pour la plupart des praticiens vétérinaires, semble donc prometteuse pour construire un futur modèle de prédiction de la date de la mise-bas chez la chienne. De plus, les analyses du liquide amniotique, via le test de Clements, ont permis de montrer la présence de surfactant pulmonaire. Ce test simple et peu couteux permet donc d’objectiver la maturité pulmonaire des chiots à naître lorsque la date d’ovulation est inconnue afin d’envisager la possibilité de réaliser une césarienne. Les amniocentèses réalisées ont été sans conséquence sur les chiennes prélevées ni sur leur chiots, ce qui est très encourageant pour des études futures.