L’exposition de la peau aux UV est de plus en plus importante du fait de certains facteurs, comme la déplétion de la couche d’ozone. Dans la peau, les UV sont à l’origine de réactions photochimiques. Les effets néfastes qui en découlent s’exercent sur la plupart des constituants cellulaires. Pour faire face aux UV, la peau est pourvue de défenses. Les individus dont les systèmes de défense sont défaillants ou dépassés risquent de présenter une photodermatose. Les photodermatoses occupent une place nettement moins importante chez les mammifères domestiques que chez l’Homme. Le pelage, dont l’Homme est dépourvu, procure aux mammifères une protection efficace. Ainsi, les photodermatoses sont principalement rencontrées au niveau des zones glabres et peu pigmentées. Il existe plusieurs types de photodermatoses : les réactions phototoxiques et la photosensibilisation sont les plus fréquentes. Les tumeurs cutanées photo-induites occupent, elles, une place prépondérante chez l’Homme. L’augmentation de leur fréquence représente un véritable souci de santé publique. Chez les mammifères domestiques, ces tumeurs sont rares et de nature différente à l’exception du carcinome épidermoïde, fréquent sur les pavillons auriculaires ou la truffe du chat blanc ou à panachures blanches est fréquent en pratique vétérinaire courante. La gestion des photodermatoses est très bien développée chez l’Homme et les modalités de traitement, en particulier des tumeurs cutanées photo-induites, sont nombreuses. Chez les mammifères domestiques, les modalités de traitement et de photoprotection sont nettement moins importantes mais en développement constant, à l’image des progrès de la médecine humaine.

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