Les strongles demeurent à l’heure actuelle les parasites intestinaux les plus fréquents et les plus pathogènes chez les équidés. De plus, l’utilisation de protocoles de vermifugation inadaptés a conduit à l’apparition de populations de strongles résistantes aux molécules anthelminthiques. En 2013, une étude éthologique a été réalisée sur un troupeau de chevaux tarpans pâturant dans le marais de Vaux, dans le département de l’Ain. Cette étude, mise en place par Odile Petit, du département Écologie, Physiologie et Éthologie de l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien de Strasbourg (Bas-Rhin), a porté sur les modifications du comportement alimentaire de chacun des chevaux et sur une éventuelle automédication. Des échantillons de matières fécales ont été collectés 2 fois par semaine du 26 mars au 1er juin 2013. Le travail de thèse vétérinaire a consisté à réaliser les analyses coproscopiques nécessaires pour estimer le nombre d’oeufs de strongles par gramme de matières fécales. Cette étude a permis de montrer que l’aspect des crottins était significativement associé au nombre d’oeufs décomptés avec notre méthode coproscopique. Aucun lien entre la charge parasitaire et la consommation de plantes par les étalons tarpans n’a pu être mis en évidence.

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