Notre étude a pour objectif d’établir des données de référence aux performances de reproduction des chats de race. Cette thèse s’appuie sur l’analyse d’une base de données issue d’un logiciel d’aide à la gestion des élevages félins (Breeding Management System®, BMS, Royal Canin, Aimargues, France). Les informations ont été récoltées de façon anonyme auprès de 1537 éleveurs et portent sur 9327 périodes de chaleurs de 5415 reproductrices de 45 races différentes, 7293 portées et 28966 chatons. Les taux de gestation et de mise-bas, calculés à partir du nombre de femelles mises à la reproduction, sont respectivement de 85,2% et 78,2%. La taille moyenne de portée est de 4,0 ± 1,9 chatons. 8,5% des chatons sont mort-nés. Le taux de mortalité post-natale obtenu d’après le nombre de chatons nés vivants est de 8,0%. Au total, 15,9% des chatons sont morts avant le sevrage. Des analyses statistiques ont permis de mettre en évidence un « effet race » sur la fertilité et la prolificité des reproducteurs d’une part et la mortalité des chatons d’autre part. La fertilité se voit également influencée par la saison de saillie, la prolificité par l’âge des reproducteurs et la mortalité des chatons par l’âge des reproducteurs, la saison de saillie et celle de mise-bas, la durée de la gestation, la taille de la portée et le sex-ratio. Un indice de performance raciale a également été calculé et oppose les races Maine Coon, Norvégien, Scottish Straight, Sibérien et Ragdoll aux races Angora Turc, Exotic Shorthair, Highland Fold, Oriental et Persan.