Les virus oncogènes sont capables d’induire ou de favoriser la formation de tumeurs au sein de l’organisme infecté. Chez les principales espèces domestiques, ils peuvent utiliser différentes méthodes. Les rétrovirus cis-activateurs agissent par mutation activatrice ou insertionnelle : activation d’un proto-oncogène cellulaire grâce à leurs LTRs (exemple : FeLV). Les rétrovirus transducteurs font intervenir un oncogène d’origine cellulaire qu’ils ont préalablement intégré dans leur ADN (exemple : FeSV). Les virus à ADN ainsi que certains rétrovirus mettent en jeu une ou des protéines intrinsèques (Tax pour BLV, Env pour JSRV, E6 et E7 pour les papillomavirus). Des co-facteurs environnementaux ou génétiques, l’échappement au système immunitaire de l’hôte sont souvent nécessaires à l’oncogenèse. Pour finir, les herpèsvirus ont permis de présenter l’importance de la phase de latence, de l’échappement à la crise télomérique et des microARN dans le développement d’un processus tumoral.

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