La phytothérapie et l’aromathérapie sont des alternatives aux traitements anti- infectieux traditionnels. Elles sont proposées de plus en plus souvent par des structures vétérinaires lors de l’instauration des traitements. Des connaissances en phytochimie et pharmacognosie semblent importante afin de mieux comprendre les modes d’actions des plantes et ainsi s’affranchir d’un usage trop empirique de la phytothérapie Les infections à Malassezia sont des affections cutanées fréquentes sans réel caractère de gravité, mais caractérisées par leurs fréquentes récidives Elles sont dues à des levures commensales de la peau appartenant au genre Malassezia. Les traitements conventionnels actuels incluent l’utilisation de molécules azolées dont l’efficacité peut être diminuée par les phénomènes de résistance antifongique. Cette thèse s’est appliquée à étudier l'usage de la phytothérapie ainsi que l’aromathérapie dans les affections cutanées à Malassezia chez le chien à l'aide de deux études thérapeutiques. La première formulation testée contenait des Extraits Standardisés de Plantes et aromathérapeutique. expérimentales dont le but est de tester l'efficacité de deux formulations des huiles essentielles, tandis que la seconde formulation était strictement Les résultats de ces deux études expérimentales n’ont démontré que partiellement l'activité antifongique des deux formulations testées. Le faible nombre d'expériences n’a pas permis de mettre en évidence de réelles statistiques et résultats solides. Il apparaît une inhibition mesurable et objectivable de la croissance de M. pachydermatis par certains composés phytothérapeutiques et aromathérapeutiques, au même titre que les témoins hydroalcooliques (shampoing et mousse) utilisés comme témoins. L'imputabilité des principes actifs utilisés dans l’activité antifongique des formulations reste difficile à prouver, et l'hypothèse d'un simple déséquilibre du biotope venant contrarier la croissance de M. pachydermatis est vraisemblable.

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