Les affections hépatiques canines sont difficiles à diagnostiquer du fait de leur expression clinique plutôt frustre. Parmi elles, les hépatites sont les plus fréquentes. Leur étiopathogénie est pourtant méconnue et beaucoup d’hépatites chroniques restent idiopathiques. Le stress oxydatif apparaît comme un facteur prépondérant, notamment dans la fibrogénèse et le maintien de la fibrose. Les troubles biliaires cholestatiques leur sont souvent associés. La phytothérapie peut être une solution alternative ou complémentaire intéressante lors d’hépatopathies : sans effet secondaire conséquent aux doses préconisées, elle s’adapte à leur physiopathologie complexe en étant une thérapeutique multi-ciblée. Une analyse bibliographique de plusieurs plantes a été réalisée : chardon-marie (S. marianum), desmodium (D. adscendens), curcuma (C. longa), romarin (R. officinalis), radis noir (R. sativus L. var. niger), artichaut (C. scolymus), pissenlit (T. officinale) et fumeterre (F. officinalis). Elles seraient notamment hépatoprotectrices, anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-fibrotiques, cholérétiques et/ou cholagogues. Une observation des modalités d’usage de la phytothérapie lors d’hépatopathies a été menée par une étude de 52 cas et une enquête auprès de praticiens phytothérapeutes. Les traitements sont des associations de plantes adaptées à chaque patient et employées lors de troubles hépato-biliaires avérés ou fortement suspectés. Une étude plus détaillée de 12 cas cliniques, notamment d’hépatites aiguës et chroniques, a aussi été menée. Si l’évaluation de l’efficacité de la phytothérapie utilisée reste difficile, la gestion effectuée pour certains cas semble prometteuse.

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