Le méthane est un gaz à effet de serre dont la principale origine anthropique est la fermentation entérique des ruminants. Des moyens de quantification des émissions par les bovins allaitants sont aujourd’hui proposés, bien qu’aucun ne soit parfaitement adapté. Certaines solutions de mitigation semblent prometteuses, mais de nombreuses études sont encore nécessaires pour tenir compte des situations locales. La génétique a les atouts de pouvoir s’ancrer sur le long terme et d’être utilisable pour des animaux élevés en extérieur. Des mesures réalisées au GreenFeed® chez 35 taurillons et 119 génisses de race Charolaise ont montré une assez bonne répétabilité sur quelques semaines, et une variabilité interindividuelle (143,8±23,3 et 186,4±22,3 g/j/animal, respectivement) non significativement corrélée avec des paramètres « proxy » tels que la consommation résiduelle. A terme, des partages de données à l’échelle internationale devraient donner du poids à la piste « sélection génétique ».