De nos jours, la détection des chaleurs joue un rôle primordial dans la gestion de la reproduction des troupeaux bovins pratiquant l’insémination artificielle. En effet, détecter correctement l’œstrus permet d’inséminer les vaches au bon moment. Des chaleurs non détectées ou détectées à tort conduisent à des pertes économiques non négligeables pour l’éleveur. Les chaleurs chez la vache s’accompagnent de modifications comportementales, physiques et physiologiques. Leur détection se fait traditionnellement par observation visuelle des vaches par l’éleveur. L’acceptation du chevauchement reste le signe caractéristique de l’œstrus, mais devant sa rareté et sa fugacité, il est aujourd’hui jugé pertinent de rechercher d’autres signes. La détection des chaleurs reste cependant un problème d’actualité majeur dans l’élevage bovin. En effet, elle est de plus en plus délaissée par les éleveurs, du fait de l’évolution des méthodes d’élevage depuis une trentaine d’années. La détection des chaleurs est perçue comme une activité chronophage et difficile à cause de la diminution des comportements de l’œstrus chez la vache. En conséquence, de nombreux outils d’aide à la détection des chaleurs ont été développés et sont aujourd’hui disponibles pour améliorer les performances de détection des éleveurs. Ces dispositifs se fondent principalement sur l’observation des comportements et/ou des modifications physiques et physiologiques associés à l’œstrus, comme par exemple les détecteurs d’acceptation du chevauchement, les systèmes d’enregistrement de l’activité physique ou encore les méthodes mesurant la progestérone dans le lait. Leurs fonctionnements et performances individuelles sont très variables, et face à la grande diversité des méthodes disponibles actuellement, le choix du dispositif approprié peut parfois s’avérer difficile pour les éleveurs.

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