Cette thèse vise à décrire la folliculite murale lymphocytaire, infiltrante et d’interface, chez le chat, communément appelée « folliculite murale féline », et à déterminer dans quel cas elle est associée au lupus érythémateux cutané chronique chez le chat. La partie bibliographique de ce travail se compose de l’étude histopathologique et de la corrélation anatomo-clinique de cette entité. Le but est d’identifier les dermatoses pouvant être à l’origine de cette image histopathologique chez le chat, à savoir, principalement, le lupus érythémateux cutané chronique et la dermatite exfoliative associée à un thymome. La comparaison avec la médecine humaine s’est révélée être une aide précieuse dans cette démarche. La partie expérimentale se compose de l’étude de 10 cas cliniques de lupus érythémateux cutanés chroniques, présentés au service de dermatologie de L’Ecole Vétérinaire de Lyon (VetAgro Sup) entre 2005 et 2016. La description de ces cas comprend les commémoratifs concernant l’animal, l’anamnèse, les lésions microscopiques et macroscopiques observées, le diagnostic, le traitement et l’évolution.