L’antibiorésistance est une des préoccupations sanitaires mondiales majeure. Parmi les résistances les plus inquiétantes, on compte celle aux céphalosporines de troisième et quatrième génération et celles aux carbapénèmes car à l’origine d’échecs thérapeutiques. Leur diffusion a permis la contamination des flores commensales des hommes et des animaux de compagnie. Cette étude a évalué la prévalence de ces résistances chez la flore commensale de 121 chiens, ainsi que l’effet de l’antibioprophylaxie chirurgicale sur leur flore commensale. Un deuxième objectif était de mettre en évidence la contamination de l’hôpital (Salles : Soins intensifs, chenil, dermatologie et ophtalmologie) par des bactéries résistantes. La prévalence des E. coli résistant aux céphalosporines de troisième générations (6,6 %) et aux carbapénèmes (0,8 %) se situe dans les valeurs habituellement retrouvées. Des facteurs d’exposition tels que la consommation d’antibiotique ou l’hospitalisation ont pu être mis en évidence. Enfin, suite à l’opération chirurgicale, et donc à la mise en place des mesures d’antibioprophylaxie (Amoxicilline par voie intraveineuse à 20mg/kg), une augmentation significative de ces résistances a été mise en évidence chez E. coli, mais également chez d’autres entérobactéries de la flore fécale et buccale. L’étude sur l’environnement a mis en évidence une contamination par des bactéries résistantes de 47,6 % des surfaces de l’hôpital, les soins intensifs étaient l’unité la plus contaminée. Les bactéries retrouvées étaient des entérobactéries productrices de BLSE ou CHN, ou de carbapénèmase, ainsi que des SARM et SPRM.
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