La médecine humaine s’est depuis bien longtemps intéressée aux différences de performances sportives entre les hommes et les femmes mais chez le cheval en revanche, c’est plutôt l’influence du sport sur les performances de reproduction qui a été explorée. L’objectif de cette thèse est d’étudier l’influence du sexe sur la valorisation des jeunes chevaux dans les courses au trot et les sports équestres (Concours de Saut d’Obstacles, Dressage, Concours Complet d’Equitation, Endurance et Reining) sur une période de 5 ans ainsi que les performances sportives dans ces disciplines pour les chevaux d’âge dans les courses françaises et les compétitions sportives internationales. Nous avons ainsi montré que les juments sont bien souvent sous-représentées par rapports aux mâles en courses et dans les sports équestres, mis à part pour l’endurance. Pour les courses au trot, bien que nous ne disposions pas des listes de départ, nous avons constaté que les entiers se placent dans les trois premiers essentiellement dans les courses de groupes et les courses de série A et B au trot attelé, se désintéressant des courses de niveau plus faible, alors que les juments obtiennent de meilleurs résultats dans les courses au trot monté et les hongres présentent un niveau intermédiaire. Dans les sports équestres, la répartition des sexes des chevaux engagés est propre à chaque discipline. Nous n’avons pas mis en évidence de différence de performance sportive en fonction du sexe dans ces compétitions de haut niveau, excepté pour le Reining.